L'Eau Reine, présente sur le circuit depuis maintenant plus de 2 saisons, est incontestablement la plus belle et la plus aimée des équipes arpentant le bitume américain. La recette de ce succès est simple car la maison mère, fabricant européen de boisson énergisante, voulait embrasser le marché américain à travers des valeurs universelles.
Achel avait donc pour mission de monter une équipe qui devait avant tout rassembler et faire rêver. L'achat de Durand la saison dernière est un symbole parfait de cette réussite.
Un panache jamais démenti - Alain Sudmon-Pleingré en est le digne représentant - envié par les vautours tacticiens que sont Focodel ou le Doc; une attaque toujours présente - malgré un gars Denis qui ne part jamais quand il faut - qui porte l'équipe souvent aux avant-postes; des coureurs au charisme fort - Tuzdé Tafiol la grande gueule qui confond souvent sprint et bowling - qui n'hésitent pas à parler avec le sulfureux JK; bref une équipe haute en couleurs dont les exploits racontés encore dans les chaumières célestes de la haute Colombie sont hélas inversement proportionnels aux résultats de l'équipe qui se maintient pourtant dans le Top 10 de la ligue mais qui peine à trouver la consécration dans une course à étapes et dans les grandes classiques.
La raison est pourtant toute simple : la jalousie, qui pousse le président de l'UCM et les autres Déesses à invoquer les Dieux oubliés, le grand Random en personne, pour empêcher les sportifs sains et honnêtes de gagner, préférant récompenser les dopés ou autres porte-bagages du peloton.
Les hommes forts de cette équipe sont Durand, coureur complet, Sudmon-Pleingré et Nidolactan, célèbres grimpeurs, le redoutable et redouté sprinter Tafiol et son poisson pilote Gédéon Groidanlacav, et surtout le fantasque et lobotomisé Denis, puncheur capable du pire et parfois du meilleur, épaulé par un tout jeune futur dynamiteur de peloton Lucas Houléssafépété.